Le document traitant le dossier comprend une demande à l’ONU de commencer à planifier la transition de la mission MSS vers une opération de maintien de la paix de l’ONU. Le document indique que l’objectif de cette mesure serait de maintenir les acquis que la MMSS atteint jusqu’à présent.
Lors de sa visite en Haïti, la semaine écoulée, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré qu’une mission de maintien de la paix de l’ONU est l’une des options que les États-Unis envisagent lorsqu’ils recherchent des financements auprès d’autres pays étrangers et un soutien matériel pour le MMSS.
Plus loin, Blinken a déclaré lors d’une conférence de presse donnée avant de prendre l’avion pour la République dominicaine, qu’il travaillerait à l’organisation d’une réunion ministérielle dans le cadre de la rencontre annuelle des Nations Unies, pour discuter du soutien à la mission multinationale en Haïti.
En outre, toute résolution présentée par les États-Unis et l’Équateur doit être approuvée par les membres du Conseil de sécurité de l’ONU avant d’entrer en vigueur
Toujours ce qu’a révélé VOA KREYÒL, la plupart des Haïtiens ne souhaitent pas qu’une autre force de maintien de la paix de l’ONU débarque dans le pays, en raison des conséquences néfastes que cela a eu sur la population dans le passé.
Pour rappel, la dernière force de maintien de la paix de l’ONU la “MINUSTHA “, entre 2004 et 2017 a soulevé de nombreuses critiques en raison l’épidémie de choléra qu’elle a provoquée ainsi que des abus sexuels commis.
D’ailleurs les policiers Kenyans de la MMSS sont sévèrement critiqués en raison du manque de progrès dans la lutte contre les bandes armées, qui terrorise la population.
Toutefois, Il y a actuellement 400 policiers kenyans en Haïti et ils travaillent avec la Police Nationale d’Haïti (PNH) dans des opérations anti-gangs. La mission prévoit l’envoi de 1 000 policiers kenyans, ainsi que des policiers des Bahamas, de la Barbade, de la Jamaïque, du Bangladesh, du Bénin et du Tchad. La force devrait compter un total de 2 500 personnes une fois le déploiement terminé.