En réaction, le ministère des Affaires étrangères vénézuélien a qualifié cet acte de piraterie dans un communiqué publié le même jour. Les autorités du Venezuela ont vivement dénoncé cet acte qu’elles jugent illégal, le qualifiant de pratique criminelle de la part des Américains à leur encontre. “Les États-Unis ont déjà prouvé qu’ils utilisent leur puissance économique et militaire pour intimider et faire pression sur des États comme la République Dominicaine, pour qu’il soient complices de leurs actes criminels”, peut-on lire dans le communiqué du ministère des Affaires étrangères du pays sud-américain.
Le gouvernement vénézuélien a par ailleurs promis de s’engager pour obtenir réparation des dommages causés à la nation.
Cet avion présidentiel avait été vendu par une compagnie américaine en décembre 2022 pour un montant de 13 millions de dollars américains, avant d’être exporté illégalement des États-Unis vers le Venezuela pour servir le gouvernement de Maduro, selon un rapport du ministère de la justice américaine publié le lundi 2 septembre 2024. Cet appareil de marque Falcon-modèle 900 EX, qui se trouvait en République dominicaine, a été transféré vers les États-Unis après son interception.